James E. Katz, Directeur du centre d’études sur les communications à l’Université Rutgers, dit que les avions sont le seul endroit où les hommes d’affaires ne se sentent pas obligés d’être constamment joignables. En fait, ce n’est pas par paresse que les voyageurs évitent le travail mais plutôt, ils veulent pouvoir employer ce moment de calme. « Etre dans un avion, c’est comme aller dans un monastère », dit M. Katz.
Fournir l’accès aux portables dans les avions est un débat avec beaucoup de participants. Un comité consultatif de l’Administration Fédérale d’Aviation étudie si l’emploi des téléphones portables interfère avec l’équipement des appareils. La Commission Fédérale de Communication étudie si les transmissions depuis des avions peuvent interférer avec des portables au sol.
Et beaucoup de gens ne veulent tout simplement pas entendre de bavardages en/pendant le vol. Melissa Brown, hôtesse au sol (?) de Memphis, dit qu’elle craignait que l’emploi de portables n’accentue le stress des voyageurs de première classe. « Avec l’utilisation des portables, ils auront une nouvelle façon de rivaliser », a-t-elle écrit. « Imaginez une quinzaine de personnes criant à leurs secrétaires qu’ils auraient eu besoin de leurs rapports la veille. »
M. Reed dit qu’il essayait de profiter du calme de ses vols tant qu’il le pouvait encore. « Cela va arriver un jour ou l’autre, » dit-il en soupirant. Mais jusque là/en attendant, c’est une pause agréable.
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