Salut, Annabelle.
C'est pas une bonne idée de travailler dans l'urgence. Et de plus, ça produit des situations stressantes pour tous.
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1. Le sida ralentit la croissance économique, aggrave la pauvreté et contribue aux carences alimentaires chroniques ou les accentue. L'effet sur les ménages et les communautés est dévastateur et surtout sur les orphelins qui doivent grandir dans des conditions souvent précaires et traumatisantes vu qu'ils sont lors de la mort de leurs parents privés du soutien et des soins de la famille proche. On ne saurait en calculer le taux économique sur les gouvernements affectés.
2. Le Brésil a combiné une politique de prévention avec celle d'un accès gratuit aux soins médicaux. On fabrique un peu plus de 53% des antirétroviraux distribués par le ministère de la santé dans des laboratoires qui sont accessibles au public. Le restant est acheté aux multinationales contraintes à d'importants rabais sur leurs médicaments sous la menace de la " licence obligatoire ". De plus, il existe au Brésil une loi sur la propriété intellectuelle qui permet de copier des brevets pharmaceutiques en cas de prix abusifs. Le Brésil est également défenseur d'une politique de libéralisation accélérée du commerce de génériques antisida.
3. La stratégie de lutte contre l’épidémie à VIH/sida doit passer par la mise en œuvre d’un plan national et par la mise en place, dans les régions affectées, selon les données épidémiologiques, de programmations spécifiques afin de renforcer ou réorienter les actions de prévention au moyen de la publicité et la prise en charge des labos publics.